Alessandro Puccinelli 

Intersections 28, Marina di Pisa 

Intersections 28, Marina di Pisa

À propos de l'artiste

Né en 1969, ma première expérience professionnelle remonte à 1993, quand j'ai déménagé en Australie, où j'ai embrassé une carrière commerciale. De retour en Italie, j'ai pratiqué la photographie commerciale avec une touche plus libre. En 2001, mon premier travail personnel "Quotidiano" a gagné le Polaroid International Award. Depuis j'ai décidé de me concentrer sur ma pratique artistique, explorant le grand sujet de ma vie, "la mer".

Rencontre

La plupart de votre travail est réalisé à la mer, en bordure ou au cœur des vagues, véhiculant souvent un sentiment d'immensité et de solitude. Quand cela a-t-il commencé, qu'est-ce qui vous a attiré en premier lieu dans cet environnement ?
J'ai commencé à prendre des photographies de l'océan en 2006, mais mon amour pour la mer remonte à 1986 quand j'ai découvert le surf. L'océan est devenu dans mon esprit, année après année, une sorte d'exemple à suivre - le reflet d'un idéal de vie. Ses vagues, comme décrites par Jack London, sont "les chevaliers de l'armée de la mer infinie", portant avec elles la simplicité, l'élégance, le pouvoir et la liberté.

Pouvez-vous nous parler de ces deux photographies ? Quand ont-elles été prises, à quel corpus plus large d'œuvres appartiennent-elles ?
Ce sont toutes deux des images récentes, prises en 2013.
Intersections 28 a été réalisée sur la côte occidentale de l'Italie, à Marina di Pisa, ma ville natale. L'autre photographie, celle du van, a été prise au Portugal, au sud de Lisbonne, dans une région appelée Alentejo, cette plage, appelée Praia do Malhão est devenue une seconde maison pour moi ces temps-ci.
A van in the Sea 11 fait partie d'une série que je viens de commencer ; le van lui-même représente une décision importante que j'ai prise voici un an, à savoir dédier la quasi-totalité de mon temps à la production artistique, plutôt que commerciale. J'ai voyagé avec ce van jusqu'au Portugal et il est devenu ma maison pour la majeure partie de l'année. Mes journées consistaient à photographier la mer, je dormais à proximité, dans le van.
Intersections est un de mes grands projets, et il a suscité un intérêt international au cours de l'année 2012-13. Il se concentre sur ce très bref moment où l'eau de la mer se mêle aux nuages d'un ciel orageux, créant l'espace d'un instant cette abstraction éphémère et unique.

Quel rôle le voyage tient-il dans votre pratique et dans votre processus créatif ? Travaillez-vous seul ?
J'ai découvert que la côte Atlantique de l'Europe toute entière était parfaite pour mon sujet de prédilection. Je suis aujourd'hui basé au Portugal mais je suis toujours prêt à sauter dans un avion vers le nord, que ce soit pour l'Angleterre ou la France.
Je travaille toujours seul. Photographier l'océan est un exercice de patience : vous devez attendre la bonne lumière, le bon ciel, la bonne dose de vent et peut-être la bonne marée, c'est très imprévisible, je préfère donc être seul. Cela peut sembler ennuyeux mais quand les conditions sont réunies je peux passer la journée entière devant la mer, je ne pense pas qu'un assistant partagerait ma fascination.

Vos photographies prennent parfois un tour très pictural - vous les retravaillez comme vous appliqueriez des couleurs avec un pinceau sur une toile. Quel est votre processus créatif, avant/pendant/après la prise de vue ?
Mes photos sont très profondément enracinées dans le romantisme, je pense plus précisément aux œuvres de JMW Turner et Caspar David Friedrich. C'est pour cela qu'elles ont cette apparence très picturale. Le processus, une fois la prise de vue réalisée, est très simple. Je travaille avec un appareil numérique et convertis mes fichiers bruts avec un logiciel appelé Capture One, ensuite je les manipule un peu à l'aide de Photoshop, cette intervention se limitant à l'ajustement des couleurs, je les dé-sature, les modifie quelque peu afin d'accentuer l'effet de tridimensionnalité. Mais c'est réellement à la prise de vue que tout se joue : cela tient à l'atmosphère, de grosses vagues ne suffisent pas. Comme je l'ai dit, j'ai besoin du bon ciel, peut-être un peu de soleil à travers les nuages, de forts vents... en d'autres termes, il faut qu'un tableau romantique se déploie en face de moi. 

Édition limitée, numérotée et signée par l’artiste. 




Expositions et prix

Finalist in fine Arts, Hasselblad Masters 2014, 2013
Photo Annual Awards (group show), Praque, 2012
Iris Gallery (group show), New York, 2012
IPA Awards, Mention Honorable "Fine Art-Landsdcape", 2011
Iris Gallery (group show), Boston, 2011
Sony World Photography Awards, Shortlisted in two categories, 2011
Iris Gallery (group show), Boston, 2010
Crane Kalman Gallery (group show), Brighton England, 2009




Publications

Lands of Tuscany, The Serchio Valley, PubliEd, 2012

Informations

& commande

Alessandro Puccinelli 
Intersections 28, Marina di Pisa

2013

Informations techniques

Tirage fine art sur papier Ilford Gallery Gold Fiber Silk - édition limitée, certificat numéroté et signé par l'artiste.

Dimensions

35 x 70, Édition de 50 350.00 €




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